Le Curcuma : Un exotisme rentré dans les mœursSi le curcuma peut paraître exotique à bon nombre d’entre nous, il est pourtant connu des médecins français depuis très longtemps.
Ainsi on le retrouve dans nos traités médicaux dès le XVIIe siècle. Employé contre les affections de la peau et des yeux, il avait aussi la réputation d’ouvrir l’appétit, de soigner la rate, le foie, de dissoudre les calculs rénaux et de parer aux dysfonctionnements urinaires.
Ces utilisations se retrouvent au XIXe siècle chez les médecins Cazin, Leclerc et Parturier, et encore aujourd’hui, l’organisation européenne de phytothérapie, l’ESCOP, le recommande contre les maux digestifs.
Condiment consommé frais en Asie du Sud-Est ou séché et pulvérisé en Inde, il contient des fibres et aussi beaucoup de vitamines : C, E, K, B1, B2, B3, B6 et B9. Mais pas de vitamine B12. Très riche en sels minéraux, en manganèse et en fer, il constitue également un très bon apport en potassium, calcium, magnesium, cuivre et zinc.
Cependant, ces qualités nutritionnelles sont les moindres de ses avantages…
Ainsi, le curcuma favorise le processus digestif, régule la flore intestinale, atténue les risques de gastrites et d’ulcères, protège le foie, améliore la digestion des corps gras et des sucres et augmente la sécrétion de bile. Il est dès lors particulièrement recommandé en cas de difficultés digestives, de colite, de coliques, de prise d’antibiotiques irritants, de brûlures d’estomac, de gaz et de ballonnements. Et il aide aussi à faire baisser le mauvais cholestérol.
Une de ses propriétés recherchées est sa capacité à lutter contre une bactérie pathogène appelée Helicobacter pylori, qui vit dans l’estomac et s’y rend responsable de l’ulcère gastroduodénal. Les dernières études en attestent.
En outre, il serait également efficace pour combattre les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, notamment d’origine auto-immune : le syndrome du côlon irritable, mais aussi la proctite ulcéreuse, la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique.
Nous vous en avons déjà parlé : ce que les intestins ne filtrent pas, c’est la peau qui s’en charge. Ne vous étonnez donc pas que
les vertus digestives du curcuma contribuent aussi à vous débarrasser de l’eczéma, de l’acné, mais aussi du psoriasis et de ses démangeaisons si déplaisantes.Si vous avez des recettes ! ça sera avec plaisir ! je n'ai pas du tout l'habitude d'utiliser cette épice..
Hier soir la naturopathe nous a indiqué qu'on pouvait faire une vinaigrette toute simple avec 1 cc de curcuma, un peu de gingembre et zou sur une salade ou des légumes..